S’il ne reste plus vraiment de skate au Bright, les organisateurs de ce salon qui a lieu deux fois par an à Berlin (et qui fut, il y a quelques années, incontournable) parviennent toujours à rassembler “l’industrie du skate” en janvier pour les fameux Bright European Skateboard Awards, que personne ne prend vraiment au sérieux. D’ailleurs, on a toujours tendance à plus voter pour ses potes que pour ceux qui ont vraiment été plus actifs pendant l’année écoulée… Cela dit, contrairement au fameux SOTY de Thrasher où le vainqueur est mystérieusement désigné, ceux des BESA le sont simplement grâce au nombre de voix qu’ils obtiennent. Et les votants sont le grand public et un panel de 200 personnes actives dans le skate à travers l’Europe.
Jarne et Phil, couple de l’année
European Skater of the Year : Daan Van Der Linden
Deuxième titre d’affilée pour Daan. C’est difficilement contestable, pourtant j’avais voté Jarne Verbruggen, parce qu’il nous aura quand-même bien fait marrer tout au long de l’année avec son clip romantique Parisien Je t’aime, son Skatebored, le fameux Double impact, le Double rock et sa part dans New World Element… Ouais, tout ça en 2016.
European Female Skater of the Year : Josie Millard
Il aura fallu attendre la sixième édition pour que soit enfin créé l’award du skater féminin (désolé, j’arrive vraiment pas à dire “skateuse”…). Par contre, c’est assez bizarre quand les nominé(e)s sont très peu connu(e)s. Qu’est-ce qui justifie le titre, dans ces cas-là ? La faute aux médias probablement, et aux sponsors qui oublient un peu de faire voyager leurs représentantes et ainsi leur donner l’occasion de se faire connaître. Bref, si vous ne savez pas qui est Josie Millard, cliquez ICI.
Videographer of the Year : Ben Chadourne
Content pour lui. Ben est un type bien.
Brand of the Year : Sour Skateboards
Au début des années 90, Blind fut créé en réaction à Vision skateboards (Blind/Vision, vous voyez le truc ?). De la même façon, Sour est né en réaction à Sweet skateboards (Sweet/Sour, vous voyez aussi ?). Une sacrée bande de joyeux blondinets basés à Barcelone qui ne passeront probablement pas les tests anti-dopage des JO. C’est donc en toute logique qu’ils obtiennent le titre convoité de meilleure marque Européenne.
Shop of the Year : FTC Barcelona
Selon là où on se situe en Europe, il est toujours difficile de savoir objectivement quel shop a été le plus actif au cours de l’année. Alors on vote un peu au hasard, en évitant de voter pour les mêmes que les années précédentes, histoire que tout le monde ait son quart d’heure de gloire…
Rookie of the Year : Jacopo Carozzi
Après une part solide dans la vidéo Element New World Order, sa victoire au Benchmark Contest en 2015 et tout un tas de petites apparitions, le petit rouquin à l’immense sourire n’a pas fini de faire parler de lui, c’est moi qui vous l’dis !
Media of the Year : Grey Skate Mag
Troisième année d’affilée qu’À Propos était nominé (dans le top 5, quoi) et troisième année d’affilée que la gloire, le succès international et les filles faciles me passent sous le nez !
Video of the Year : Polar I like it here inside my mind. Don’t wake me up this time
Je vous l’avais dit !
Photographer of the Year : Alex Pires
Deux années de suite qu’Alex remporte le trophée chez lui. Deux ans qu’effectivement, il impose sa vision de la photo de skate, chose vraiment pas facile à faire. C’est un bon, Alex, mais faudrait pas que ça lui monte à la tête non-plus. J’en connais plus d’un qui ne sont jamais redescendus…
Video part of the Year : Daan Van Der Linden
Pas sûr de savoir de quelle part il s’agit. Celle dans Holy Stokes est certes techniquement dingue, mais à moitié en park et dure à peine 2 minutes. Celle dans la vidéo Bombaklats ? J’en sais rien… Je crois bien que j’avais voté pour Phil Zwijsen et sa part sous la pluie, moi.
Skate Aid Charity of the Year : SOS Children Village Palestine
Le seul award qui mérite vraiment d’être décerné. Tous les nominés sont des types inconnus qui agissent dans des coins du monde où il ne fait pas forcément bon vivre, à des années lumière des paillettes du business du skate. Par contre, c’est toujours compliqué d’en choisir un, quand ils le méritent tous à peu près autant…
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