La presse, y’a qu’ça d’vrai. Une fois que c’est imprimé, c’est là pour un long moment. Plus possible de modifier ou supprimer quoi que ce soit. Alors que sur internet, on n’est sûr de rien !
The Skateboard Mag #128
Autant Thrasher n’a pas l’air de subir les aléas de la crise, autant TSM n’a jamais été aussi fin. 84 pages, ça ne pèse pas lourd dans les kiosques… Cela dit, pas plus tard qu’hier, Anthony Pappalardo (chez Jenkem) nous apprenait que The Berrics avait racheté le titre. Un site internet qui rachète un magazine papier ? Le futur nous a dépassé.
Sugar #160
Avec Kingpin pour seul adversaire en kiosque, Sugar poursuit son chemin… Bon, je vous aurais bien passé le mag en revue détaillée mais il se trouve que je ne suis pas bien placé pour en parler vu que j’y ai bossé des années, même qu’à la fin le patron s’était payé un 4×4 Porsche… Bref, allez l’acheter et vous faire votre avis par vous-même.
Thrasher #412
200 pages. Plus du double de The Skateboard Mag. Même qu’il coûte un dollar de plus. C’est pas la crise pour tout le monde. En tant qu’économiste confirmé, expert en marketing et magnat de la presse, j’attribuerais ce succès au logo lui-même qui s’est transformé en marque de t-shirts ultra hype (à la mode, quoi). Sauf qu’attention, la hype finit toujours par retomber…
Kingpin #130
J’imagine que produire un magazine dont la vocation est de couvrir une scène aussi grande que l’Europe (et en 4 langues) est une chose difficile, d’autant plus en ces temps incertains pour la presse. Sans parler des impératifs commerciaux… Je serais bien incapable de faire un boulot pareil et malgré tous les petits défauts, je leur tire mon chapeau. Et puis là, on a Jérôme Chevallier ce génie en couv’, alors bon, qu’est-ce qu’on pourrait bien leur reprocher, hein ?
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